Mon but est désormais de reconstruire ma vie.
De plus on m'y reproche d'avoir repris la consommation d'herbe (modérée) chose que j'ai finalement arrêté par la suite. Je crois que ça m'a permis de faire tampon pendant un moment, il est tout de même extrêmement difficile de passer du tout au rien d'un jour à l'autre. Mais à terme je vise vraiment l'esprit sain dans le corps sain. En 2010, j'ai arrêté la cigarette, mais après six mois j'ai recommencé. S'il y a une chose que j'ai apprise, c'est qu'une guerre ne se gagne pas en une seule bataille. Il faut parfois s'y reprendre à plusieurs fois. Mais lorsque l'on a vraiment foi en nous, tout deviens plus facile.
Ce qui m'amène à parler de la volonté. On utilise ce terme à outrance je crois.
On entend souvent, il lui manque un peu de volonté, il mériterait un coup de pied au cul. Mais c'est en fait une réaction simpliste.
La volonté s'applique à des choses simples, j'ai la volonté de faire le ménage ou de laver ma voiture, je le veux donc je le fais et ça me procure même du plaisir. La volonté s'applique aussi à de plus grandes choses, la volonté d'aider une personne, de construire un meilleur futur, etc.. Ceci dit elle ne s'applique absolument pas lorsque la difficulté dépasse ce que l'on peut affronter. Et c'est bien là ou est le problème. Il faut être aidé. J'ai été aidé car j'ai demandé de l'aide, mais même ça ce n'est pas facile. Cela implique de pouvoir mettre un nom sur son état, je suis un alcoolique et je n'ai pas honte de le dire. La volonté vient ensuite et n'est en rien l'élément déclencheur. Par contre, pour ceux d'entres vous qui n'avez pas de problème de dépendance, vous pouvez avoir la volonté d'aider quelqu'un qui en souffre.
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