Les premières personnes qui m'ont aidées.
Lorsque j'ai pris conscience que j'étais au fond du trou, je n'avais personne de compétant pour me conseiller. Je n'avais pas consulté mon médecin traitant depuis une dizaine d'année, il faut croire que je me soignais avec ce qui me tombait sous la main ;-).
Mon état m'entraînait petit à petit dans la misère et je n'étais pas foutu de garder un boulot. Comme je n'avais pas un sous et que je buvais le peu qui restait: je me suis fait expulser du studio où je vivais.
J'ai fini par pousser la porte des services sociaux (je suis Suisse). A ce moment-là je me levais déjà parfois la nuit pour boire. Je dois dire que j'ai repoussé ce moment au maximum, mais là je n'avais plus d'autre choix.
Dès la première rencontre avec celle qui allait devenir mon assistante sociale, j'ai eu une très bonne surprise, elle dégageait ce truc, c'était difficile à expliquer. Il y avait de la sévérité sur son visage, mais elle ne me jugeait pas. Elle m'expliquait un tas de procédures, mais ses yeux n'étaient que compassion. Elle m'a tout de suite mis au parfum: Ici c'est donnant-donnant ! Si tu veux que l'on t'aide, tu vas devoir faire des efforts. Je lui ai tout de suite fait confiance.
Quelques mois plus tard, je suis allé la voir et lui ai dit: J'ai un problème avec l'alcool, je n'arrive pas à garder un boulot. Elle m'a pris un RDV avec une dame de la fondation vaudoise contre l'alcoolisme.
J'ai dû la voir trois ou quatre fois, elle me conseillait de suivre une cure de désintoxication, mais à ce moment-là je dois dire que je n'étais pas très chaud, j'avais tendance à minimiser le problème.
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